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Question

Decrire une oeuvre du 19e siecle
Svp faites vite merci d'avance

1 Réponse

  • Réponse :

    Je te propose le dormeur du Val de Rimbaud.

    Tu trouveras de quoi etoffer ce que j'ai écrit dans me référer aux dissertations de Google !

    Explications :

    Rimbaud écrit ce poème en oppositon à la guerre qui décime les jeunes hommes.

    C'est un trou de verdure où chante une rivière

    Accrochant follement aux herbes des haillons

    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,

    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

    Le premier quatrain est une ode à la nature qui constitue le cadre ou l'arrière plan de la scène que le poète va décrire. La nature enchanteresse, pleine de beauté et de vie renforcera la fin du poème quand le poète lui opposera sa très brutale conclusion. Nous notons qu'au premier vers, le poète place sa scène dans un trou de verdure. A la lecture qui suit, nous découvrons un cadre enchanteur qui nous donne à penser que ce trou là est un endroit caché, propre à des rencontres  idyliques.

    Après ce mot qui ne manque pas d'interpeller le lecteur, le poète décrit une nature très vivante qui vit : elle chante, elle est couverte de haillons d'argent -probablement des toiles d'araignées couvertes de rosée qui luisent au soleil- elle est baignée de soleil, et la lumière fait luire la petite brume qui couvre encore le sol au petit matin.

    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

    Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,

    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    La description du soldat nous interpelle par la description de sa bouche ouverte. Il est décrit comme inerte, baignant dans le cresson bleu ; puis étendu -comme le serait un mort- sous la nue. Il est pâle -rappel à la mort- dans son lit vert -apparenté ici à son cercueil- où la lumière pleut - la lumière qui baignait le val -le trou- se met à pleuvoir pour nous ramener aux dures conditon de la vie des soldats subissant l'assaut des élements dont la pluie.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

    Nature, berce-le chaudement : il a froid.

    Les pieds dans les glaïeuls nous fait penser à une gerbe de fleurs déposés sur une tombe, et son sourir, comme celui d'un enfant malade nous attire lui aussi vers l'idée de la mort. Le spectacle devient terriblement mordide. Bien que baigné de lumière, le poète exprime sa compassion pour ce jeune homme dont il ait qu'il est mort et invoque la nature afin qu'elle le berce chaudement car il a froid -en fait il est froid car il est mort-.

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

    La nature n'a plus d’effet sur lui - les parfums ne font pas frissonner sa narine-, il ne ressent plus rien -. Le poète manifeste de l'empathie pour accentuer le terrible fin de son poème et déclare que le jeune soldat dort, tranquille, la main sur la poitrine.

    Et la tranquillité va être justifié par le dernier verset qui manifeste la mort et la condition qui l'a provoquée : il a 2 trous rouges au côté droit.

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