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Question

Bonjour, j’ai un travaille en SES et je n’y arrive pas.
Est-ce que quelqu’un pourrait m’aider s’il vous plaît.
Merci d’avance.
Bonjour, j’ai un travaille en SES et je n’y arrive pas. Est-ce que quelqu’un pourrait m’aider s’il vous plaît. Merci d’avance.

1 Réponse

  • Réponse :

    Analyse qui nécessiterait une exploration plus détaillée. Mais elle répond à la question posée.

    Explications :

    Les histogrammes comparent 3 types de formations pour 3 périodes différentes.

    A LES FORMATIONS

    1- Sans diplômes, CEP, Brevet

    2- Bac, CAP, BEP

    3- Bac+2 ou plus

    4- Moyenne pondérée de chaque type d'histogramme, type par type (par exemple

    (Type 1 du 1er groupe) + (Type 1 du 2ème groupe) + (Type 1 du 3ème groupe) : 3

    B LES GROUPES

    a- + 1 à 4 ans ans après formation initiale

    b- + 5 à 10 ans après formation initiale

    c- + de 11 ans après formation initiale

    ANALYSE DES HISTOGRAMMES :

    L'intérêt des étude et de la qualité des diplômes :

    Dans les 3 groupes, la colonne des sans diplômes / CAP / Brevet est toujours la plus haute. Cela veut donc dire que tout au long de la carrière professionnelle qui suit la période des études, moins la formation initiale est élevée, et plus le taux de chômage est élevé.

    La raison principale est qu'un employeur potentiel ne choisira pas en priorité un non diplômé car il ne voudra pas prendre à sa charge la formation que le candidat d'aura pas reçue à l'école.

    Ici on voit que le chômage va suivre le candidat pendant les 4 premières années de sa vie, c'est à dire que les non diplômés sont 2 fois plus nombreux à se trouver au chômage que les titulaires de BAC, CAP,BEP : plus de 40% pour les non ou sous diplômés et 20% pour les diplômés intermédiaires.

    On constate de même que dans les 3 histogrammes des diplômés intermédiaires BAC, CAP, BEP sont 2 fois moins nombreux que les non ou sous diplômés et cela pour les 3 groupes (périodes postérieures aux études).

    Le rapport est sensiblement le même pour les diplômés de l'enseignement supérieur qui comptent le moins de chômeurs en moyenne (voir FORMATIONS = ENSEMBLE).

    On peut conclure de cette analyse que les disparités entre les chômeurs des 3 groupes restent en pourcentage, sensiblement identiques jusqu'à plus de 11 années après la fin des études.

    L'incidence des formations post-scolaires et post-universitaires, et les formations d'entreprises :

    Dans les 3 groupes, les proportions de chômeurs issus des 3 types de formation sont les mêmes, mais globalement on constate que le volume de ces chômeurs diminue.

    On trouve ici le résultat des formations diplômantes complémentaires acquises en alternance au temps de travail, de même que la valeur des formations données par les entreprises.

    Car en effet, plus les tranches d'âge post scolarité et études avance (voir B LES GROUPES), plus on constate que les histogrammes se tassent ce qui veut dire que plus les différents groupes de chômeurs dans les 3 groupes acquièrent des formations véritablement exploitables par les entreprise, plus le taux global du chômage va baisser.

    Conclusion :

    Il faut être prudent dans cette analyse et ne pas oublier qu'il s'agit de la comparaison de 3 groupes de chômeurs qui vont globalement régresser tout en gardant entre eux des pourcentages constants :

    Les non diplômés et assimilés forment le plus gros des chômeurs, les diplômés intermédiaires forment la moitié du 1° groupe, et les diplômés de l'enseignement supérieur regroupent le moins de chômeurs.

    Il y a donc une relation directe entre le nombre de chômeurs et le niveau de formation.