Bonjour , Je suis en classe de 3ème et j'ai un dm de francais, (TU RECEVRA 15 POINTS) il faut trouver tous les indicateurs chronologique et spatiaux dans cet ex
Question
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. J'ai eu beaucoup de courage toute la journée. J'ai porté la tête haute, et j'ai si bien regardé les gens en face qu'ils détournaient les yeux. Mais c'est dur. D'ailleurs, la majorité des gens ne regarde pas. Le plus pénible, c'est de rencontrer d'autres gens qui l'ont. Ce matin, je suis partie avec Maman. Deux gosses dans la rue nous ont montrées du doigt en disant : « Hein ? T'as vu ? Juif. » Mais le reste s'est passé normalement. Place de la Madeleine, nous avons rencontré M. Simon, qui s'est arrêté et est descendu de bicyclette. J'ai repris toute seule le métro jusqu'à l'Etoile. A l'Etoile, je suis allée à l'Artisanat chercher ma blouse, puis j'ai repris le 92. Un jeune homme et une jeune fille attendaient, j'ai vu la jeune fille me montrer à son compagnon. Puis ils ont parlé. Instinctivement, j'ai relevé la tête-en plein soleil-, j'ai entendu : "C'est écoeurant." Dans l'autobus, il y avait une femme, une maid [domestique] probablement, qui m'avait déjà souri avant de monter et qui s'est retournée plusieurs fois pour sourire ; un monsieur chic me fixait : je ne pouvais pas deviner le sens de ce regard, mais je l'ai regardé fixement. Je suis repartie pour la Sorbonne ; dans le métro, encore une femme du peuple m'a souri. Cela a fait jaillir les larmes à mes yeux, je ne sais pourquoi. Au Quartier latin, il n'y avait pas grand monde. Je n'ai rien eu à faire à la bibliothèque. Jusqu'à quatre heures, j'ai traîné, j'ai rêvé, dans la fraîcheur de la salle, où les stores baissés laissaient pénétrer une lumière ocrée. A quatre heures, J. M. [Jean Morawiecki] est entré. C'était un soulagement de lui parler. Il s'est assis devant le pupitre et est resté là jusqu'au bout, à bavarder, et même sans rien dire. Il est parti une demi-heure chercher des billets pour le concert de mercredi ; Nicole est arrivée entre-temps. Quand tout le monde a eu quitté la bibliothèque, j'ai sorti ma veste et je lui ai montré l'étoile. Mais je ne pouvais pas le regarder en face, je l'ai ôtée et j'ai mis le bouquet tricolore qui la fixait à ma boutonnière. Lorsque j'ai levé les yeux, j'ai vu qu'il avait été frappé en plein coeur. Je suis sûre qu'il ne se doutait de rien. Je craignais que toute notre amitié ne fût soudain brisée, amoindrie par cela. Mais après, nous avons marché jusqu'à Sèvres-Babylone, il a été très gentil. Je me demande ce qu'il pensait. [...] Hélène Berr, Journal, 1942-1944
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. merci pour ton aide, tu mériteras bien 15 points... ;)
2 Réponse
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1. Réponse celesteplaine
Réponse:
Temporelles: toute la journée, ce matin, jusqu'à quatre heures, une demi heure, mercredi, entre temps, quand tous le monde eut quitté la salle.
Spatio: dans la rue, place de la Madeleine, Étoile, Artisanat, en plein soleil, dans l'autobus, Sorbonne, dans le métro, au quartier latin, dans la fraîcheur de la salle, devant le pupitre, la bibliothèque, jusqu'à Sèvres Babylones
Explications:
Voilà je pense que je t'en ai mis une grande partie. Je suis pas sur à cent pour cenr que c'est juste mais bon j'espère que c'est bon.
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2. Réponse Anonyme
Réponse :
on retrouve plusieurs indicateurs chronologiques et spatiaux dans cet extrait parmi:
D'ailleurs
quatre heu
1942,1944
Hélène Berr
ce matin
jeune homme
jeune fille
Sorbonne
métro
Quarier latin
bibiliothèque
maman
2 gosses
dans la rue
place de la Madeleine
M simon
l'Etoile
L'Artisanat
dans l'autobus
une maid
une femme
un monsieur chic
Jean Morawiecki
Nicole
Sèvres-Babylone
Tous ces indicateurs chronologique et spatiaux permettent au lecteur de meiux comprendre la scène d'imaginer les personnages et de décrire avec précision ces derniers